Aujourd'hui, pas comme tous les jours, un camion blanc et bleu, estampillé "United States Postal Service" est apparu au coin du club house des Outriders Extremists.
Un postier noir en descendit, légèrement tremblant quant à l'idée de recevoir le quolibet et les agressions physiques de quelques gars présents, étant donné la réputation de l'endroit et les quelques croix gammées ornant fièrement les guidons, les cadres et des motos, s'approche de la porte, s'apprête à sonner... Puis se ravise, se baisse, et pose le paquet par terre, avant de retourner directement dans son fourgon et de s'éloigner en direction de Los Santos, là d'où il venait.
Cinq minutes. C'est le temps qu'il a fallu à cet homme de couleur pour se décider à aller livrer le paquet, et non le laisser au fond d'un canal. Il s'est d'abord dit que de toute façon, personne ne le saurait... Mais à ce qu'on racontant... Ces motards, ces racistes... Ils avaient des contacts partout... Et ils n'hésitaient pas à tuer ceux qui se mettaient en travers de leur chemin.
Lui avait signé le récépissé de sa livraison matinale... Et il avait peur que cela soit une gêne pour lui.
Surtout qu'il y avait cet homme là... Blanc de peau... Qui lui a ordonné de livrer le paquet. Lui a indiqué qu'il connaissait son lieu de vie, ses enfants, et sa femme.
Lui qui incarnait peu à peu le rêve américain, sorti du ghetto, travaillant dur pour obtenir son salaire, croyant en la chrétienté évangéliste et les autres valeurs fondamentales de la nation, ne pouvait pas se permettre de mourir et de faire périr sa famille par des tarés affiliés au Ku Klux Klan, par ce qu'il n'avait pas livré un paquet... Non, cet homme, Edgar Bobson III, n'allait pas mourir. Il affronterait ses peurs et se rendrait à ce lieu maudit et satanique.
Cinq minutes. C'est le temps qu'il a fallu à un membre des Outriders pour passer le pas de la porte, la gueule enfarinée par la boisson consommée la veille. Décidément, ces bougres qui passaient leur temps à rouler sur des bécanes, dealer des flingues et construire peu à peu leur empire, prenaient aussi le temps de faire la fête.
Lorsqu'il se baissa pour ramasser le paquet, une odeur désagréable lui arracha les narines. Il prit une légère inspiration avant de se lever et le foutre à la poubelle quand il vit les indications de la lettre sur le paquet:
"Pour Bobby Teller, Président des Outriders Extremists, Club House Outrider Extremists, Flint County"
La signature était claire, nette, précise. Un N, signé avec une encre rouge, qui s'était déjà écaillée... Une encre qui s'écaille?... Une encre de sang.
L'homme, quel qu'il fut, quel qu'il soit, support, prospect, ou Membre à part entière du club... Ne se priva pas de rentrer, et d'annoncer en hurlant:
"BOBBY!!! BOBBY! UN PAQUET POUR TOI! CA PUE LA MORT, ET CA A LA COULEUR DU SANG!!!!"
Le Outrider qui aura pris le paquet n'a pas d'importance, la nouvelle se répandrait assez rapidement de toute façon, et cette histoire, c'est aux Outrider qu'elle appartient... Par contre, le contenu de la lettre, et du paquet... Seul ceux qui auront décidé de l'ouvrir pourront savoir ce qu'il y a à l'intérieur.
Voici donc un petit jeu si ça vous intéresse. Bien évidemment, si vous n'êtes pas dans le trip jeu de rôle, il vous suffira d'ignorer ce passage explicatif et de passer directement au spoiler.
Un petit jeu, où votre capacité à jouer un rôle va peut-être devoir être sollicitée.
Peut-être même que je me connecterai pour l'occaz' afin de prendre des screens et peut-être filmer la scène en ghost.
Pour avoir connaissance du contenu du paquet, sur le jeu, six membres des Outriders doivent lancer un Dé 6. Si le résultat des six membres est supérieur à:
- 30, les outriders ouvrent le paquet afin de découvrir ce qu'il y a dedans, ayant jugé que le paquet était sans danger, à l'unanimité.
- Entre 20 et 30, les outriders sont inquiets quant au contenu: une bombe? Du polonium? Une menace? Une scène doit être jouée afin de décider ce qu'ils font du paquet. Une légère divergence se crée entre deux outriders, mais la décision finit par être prise à l'unanimité. Néanmoins, l'animosité entre les deux personnages devra augmenter.
- Entre 10 et 20, les outriders ne sont pas d'accord quant au contenu du paquet et ne savent pas s'ils doivent l'ouvrir ou non. Chaque supposition est différente. Une scène doit être jouée, créant une divergence (choisissez vous-même votre parti pris, au minimum 2 "camps"), scène qui mettra en évidence des différents au sein de la faction... Et oui, l'unité ne peut véritablement être éternelle.
- Entre 1 et 10... Les choses vont mal: un Outrider décide de jeter le paquet au loin, quand un deuxième le voit et s'énerve sur lui. L'un prétextant que le contenu du paquet n'étant pas sur, il a préféré s'en débarrasser, l'autre prétextant l'incompétence du premier pour l'insulter. L'escalade de la violence se fait rapidement, et très rapidement deux camps se forment autour de l'un et l'autre, projetant sans doute un brawl en interne. Bien évidemment, le paquet est perdu et les informations qu'il contenait aussi.
Afin de rester dans le contexte du jeu de rôle, si vous êtes vraiment fair-play, vous n'ouvrirez ce spoiler que si vous avez décidé en scène d'ouvrir le paquet. Si le paquet n'est pas ouvert, aucun contenu ne sera dévoilé. Ni la lettre, ni le paquet.
Un postier noir en descendit, légèrement tremblant quant à l'idée de recevoir le quolibet et les agressions physiques de quelques gars présents, étant donné la réputation de l'endroit et les quelques croix gammées ornant fièrement les guidons, les cadres et des motos, s'approche de la porte, s'apprête à sonner... Puis se ravise, se baisse, et pose le paquet par terre, avant de retourner directement dans son fourgon et de s'éloigner en direction de Los Santos, là d'où il venait.
Cinq minutes. C'est le temps qu'il a fallu à cet homme de couleur pour se décider à aller livrer le paquet, et non le laisser au fond d'un canal. Il s'est d'abord dit que de toute façon, personne ne le saurait... Mais à ce qu'on racontant... Ces motards, ces racistes... Ils avaient des contacts partout... Et ils n'hésitaient pas à tuer ceux qui se mettaient en travers de leur chemin.
Lui avait signé le récépissé de sa livraison matinale... Et il avait peur que cela soit une gêne pour lui.
Surtout qu'il y avait cet homme là... Blanc de peau... Qui lui a ordonné de livrer le paquet. Lui a indiqué qu'il connaissait son lieu de vie, ses enfants, et sa femme.
Lui qui incarnait peu à peu le rêve américain, sorti du ghetto, travaillant dur pour obtenir son salaire, croyant en la chrétienté évangéliste et les autres valeurs fondamentales de la nation, ne pouvait pas se permettre de mourir et de faire périr sa famille par des tarés affiliés au Ku Klux Klan, par ce qu'il n'avait pas livré un paquet... Non, cet homme, Edgar Bobson III, n'allait pas mourir. Il affronterait ses peurs et se rendrait à ce lieu maudit et satanique.
Cinq minutes. C'est le temps qu'il a fallu à un membre des Outriders pour passer le pas de la porte, la gueule enfarinée par la boisson consommée la veille. Décidément, ces bougres qui passaient leur temps à rouler sur des bécanes, dealer des flingues et construire peu à peu leur empire, prenaient aussi le temps de faire la fête.
Lorsqu'il se baissa pour ramasser le paquet, une odeur désagréable lui arracha les narines. Il prit une légère inspiration avant de se lever et le foutre à la poubelle quand il vit les indications de la lettre sur le paquet:
"Pour Bobby Teller, Président des Outriders Extremists, Club House Outrider Extremists, Flint County"
La signature était claire, nette, précise. Un N, signé avec une encre rouge, qui s'était déjà écaillée... Une encre qui s'écaille?... Une encre de sang.
L'homme, quel qu'il fut, quel qu'il soit, support, prospect, ou Membre à part entière du club... Ne se priva pas de rentrer, et d'annoncer en hurlant:
"BOBBY!!! BOBBY! UN PAQUET POUR TOI! CA PUE LA MORT, ET CA A LA COULEUR DU SANG!!!!"
Le Outrider qui aura pris le paquet n'a pas d'importance, la nouvelle se répandrait assez rapidement de toute façon, et cette histoire, c'est aux Outrider qu'elle appartient... Par contre, le contenu de la lettre, et du paquet... Seul ceux qui auront décidé de l'ouvrir pourront savoir ce qu'il y a à l'intérieur.
Voici donc un petit jeu si ça vous intéresse. Bien évidemment, si vous n'êtes pas dans le trip jeu de rôle, il vous suffira d'ignorer ce passage explicatif et de passer directement au spoiler.
Un petit jeu, où votre capacité à jouer un rôle va peut-être devoir être sollicitée.
Peut-être même que je me connecterai pour l'occaz' afin de prendre des screens et peut-être filmer la scène en ghost.
Pour avoir connaissance du contenu du paquet, sur le jeu, six membres des Outriders doivent lancer un Dé 6. Si le résultat des six membres est supérieur à:
- 30, les outriders ouvrent le paquet afin de découvrir ce qu'il y a dedans, ayant jugé que le paquet était sans danger, à l'unanimité.
- Entre 20 et 30, les outriders sont inquiets quant au contenu: une bombe? Du polonium? Une menace? Une scène doit être jouée afin de décider ce qu'ils font du paquet. Une légère divergence se crée entre deux outriders, mais la décision finit par être prise à l'unanimité. Néanmoins, l'animosité entre les deux personnages devra augmenter.
- Entre 10 et 20, les outriders ne sont pas d'accord quant au contenu du paquet et ne savent pas s'ils doivent l'ouvrir ou non. Chaque supposition est différente. Une scène doit être jouée, créant une divergence (choisissez vous-même votre parti pris, au minimum 2 "camps"), scène qui mettra en évidence des différents au sein de la faction... Et oui, l'unité ne peut véritablement être éternelle.
- Entre 1 et 10... Les choses vont mal: un Outrider décide de jeter le paquet au loin, quand un deuxième le voit et s'énerve sur lui. L'un prétextant que le contenu du paquet n'étant pas sur, il a préféré s'en débarrasser, l'autre prétextant l'incompétence du premier pour l'insulter. L'escalade de la violence se fait rapidement, et très rapidement deux camps se forment autour de l'un et l'autre, projetant sans doute un brawl en interne. Bien évidemment, le paquet est perdu et les informations qu'il contenait aussi.
Afin de rester dans le contexte du jeu de rôle, si vous êtes vraiment fair-play, vous n'ouvrirez ce spoiler que si vous avez décidé en scène d'ouvrir le paquet. Si le paquet n'est pas ouvert, aucun contenu ne sera dévoilé. Ni la lettre, ni le paquet.
- Spoiler:
- En retirant le scotch, la lettre se sépare du paquet. L'enveloppe, en papier blanc contraste avec le craft enveloppant le paquet.
Le paquet quant à lui semble être une boîte solide. Pas de boum, pas de tic, pas de tac... Rien. Juste une... mallette, comme une mallette de poker, mais en un peu plus grand.
La lettre, décachetée se présente avec une écriture manuscrite, assez tranchée, mais inclinée, et légèrement bancale. Voici le contenu de la lettre:"Bobby,
Je t'écris en tant qu'ami. Ne crois pas que je vous ai laissé, ne crois pas qu'on vous a abandonné Nath et moi, ce n'est pas le cas.
Les choses se sont faîtes de manière impromptues, et totalement à l'encontre de ma volonté. J'ai jusqu'à présent toujours réussi à garder mon cuir, ma loyauté, et ma volonté d'être un Outrider.
Il y a quelques mois, on a du partir en urgence avec Nath pour une histoire de succession. Arrivés en Nouvelle-Angleterre, c'était un merdier sans nom, les types de là-bas sont tout à fait fêlés quand il s'agit d'histoires de superstitions et de conneries occultes. Ils voulaient raser le manoir de la famille après la mort de notre grand-père sous prétexte qu'il avait été bâti sur un cimetière indien, et il s'est trouvé qu'on a du jouer des coudes pour s'imposer. Ca a mal terminé. Un homme a été abattu et on a été les premiers accusés. Un séjour en prison d'état, sous haute surveillance, avant d'obtenir notre premier appel.
En prison, cellule en quartier HS, impossible d'obtenir de contacts du monde extérieur. Pour cette raison, nous n'avons pas pu écrire ou appeler avant... Tout s'est passé si vite...
Nath a réussi un coup de poker face au juge, et on a pu sortir au bout d'un temps relativement court...
Actuellement, nous sommes... "Libres". Mais en cavale, je peux pas trop t'en dire plus. Des types veulent nous abattre, et tant qu'on aura pas trouvé qui nous en veut véritablement... On ne saura pas revenir indemnes.
Évidemment, on ne peut se contacter par téléphone. Je ne sais pas qui sont les cons qui nous en veulent et je ne connais pas leur moyens, donc je préfère rester discret.
On reviendra, bientôt.
Nae
P.S: Le nègre qui vous a livré... Laissez le tranquille... Pour cette fois, il a fait du bon boulot, l'esclave."
Lorsque la mallette sera ouverte, une odeur plus forte de moisissure et de cadavre se fait sentir.
Une note sur une feuille pliée en quatre est posée sur le paquet en kraft."Voici un petit souvenir de la nouvelle angleterre. La main du vieux Flandy, qui a encore essayé de tripoter ma petite soeur. Il réfléchira à deux fois avant de s'occuper du cul des mineurs, cette saloperie de consanguin."
Le papier Kraft contient une main, visiblement la main droite, grossièrement découpée, comme tranchée à coup de bêche. Les doigts sont pliés de manière à ce que seul le majeur soit tendu.